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Ce soir, je ne rentre pas...

Tous les soirs les élèves attendent plus ou moins impatiemment de pouvoir quitter les cours et rentrer chez eux, pour certains ce n'est plus le cas...

Dans le 92, de nombreuses familles démunies font face à des exclusions des logements d'urgences gérés par le SAMU social. Tout cela car il n'y a plus de moyen, pas assez de logement, pas assez de personnel... Pourtant des logements, il y en a à la pelle dans ce département : logements vides, inutilisés et même des constructions d'immeubles où l'on préfère créer des bureaux, même si ils ne seront jamais loués, plutôt que des logements. Tout cela au nom du sacre saint profit qui a aussi sa logique implacable dans le logement.

Pour paraître humain, la préfecture et les différents services sociaux ont mis en place une règle... On ne peut pas expulser une famille qui a un enfant de mois de cinq ans, après aucun souci ! On assiste donc à des familles avec des enfants âgés de 5, 6 ou 7 ans qui sont expulsées ou menacées de l'être.

La réaction dans les villes de Gennevilliers et de Nanterre ne s'est pas fait attendre. Des écoles se préparent à accueillir les familles afin qu'elles ne se retrouvent pas à la rue. Les enseignants, les personnels administratifs et d'autres s'organisent pour mettre en place ces solutions et construire un rapport de force pour obtenir des logements pour tous.

Ce mercredi a rassemblement a eu lieu avec plusieurs centaines de participants devant la préfectures des Hauts-de-Seine à Nanterre, les prises de paroles d'élus, d'enseignants, de soutiens et surtout des familles ont rencontré porte clause. La délégation reçue a eu une fin de non recevoir... Face à la grogne montante, comble du cynisme, le SAMU prolonge certaines familles jusqu'à l'été pour qu'elles se retrouvent isolé au moment des vacances.

D'autres rendez-vous sont à venir.


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